Parce que « la positive attitude » ne résout pas tous les conflits, malheureusement.
J’ai un énorme problème. Et comme je n’ai pas la solution, je me suis dit que j’allais m’adresser à vous, les gens qui me lisent et qui ont choisi de continuer à me lire.*
Mon problème, est que « Puissances », le projet d’entreprise que je fonde avec Sophie Riche, a besoin d’un pitch. Je dois pouvoir le présenter en une phrase courte. Et je l’ai, cette phrase. Mais mon problème est que cette phrase doit être positive, car un pitch de boite en “négatif” est un véritable no-no en termes de marketing, et les expertes en communication que nous sommes savent ça, évidemment, bien sûr — nous le savons.
Alors, peut-être que quelqu’un parmi les milliers de vous aura une idée de génie. Est-ce que vous sauriez traduire ce pitch “en positif”, comme on dit en marketing :
La mission de PUISSANCES, c’est :
« Arrêter la casse. »
Arrêter la casse humaine : arrêter d’envoyer des gens au burn-out, en exploitant leur potentiel jusqu’à leur dernière once d’énergie. Arrêter de placardiser des gens pour assécher leur motivation, en espérant qu’ils se désintègrent d’ennui. Arrêter de les pousser vers la sortie par le harcèlement moral, juste parce qu’ils et elles sont jugées “inadaptées” à l’étape de croissance dans laquelle leur entreprise se trouve.
Arrêter de casser les gens qui ne rentrent pas (ou plus) parfaitement dans le moule de l’entreprise à l’instant T, tout simplement.
Arrêter la casse, c’est aussi arrêter la casse réputationnelle. Message aux patrons : saviez-vous qu’en 2024, tout le monde, absolument tout le monde, est présent sur au moins UN réseau social ? Ne serait-ce que whatsapp ? Je veux dire : en 1997, quand on licenciait un salarié, il en parlait à sa famille, ses amis, et LE bistrot du coin où il allait régulièrement prendre un zinc.
En 2024, quand on perd son job — ou juste que ça se passe mal au bureau — on en parle : sur Instagram en story avec ses potes, sur Twitter à ses followers, sur ses groupes whatsapp famille / amis / potes de sports / potes de voyages / potes de <insérer ici centre d’intérêt nécessitant une conversation whatsapp>.
Bref, en 1997, on parlait de ses soucis pro à un cercle allant de sa famille proche à son village. En 2024, on en parle à tous ses réseaux sociaux, avec plus ou moins de confidentialité, à un nombre de personnes pouvant aller de plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers. Donc. Quand on manque de considération envers un·e salarié·e, la casse réputationnelle pour l’entreprise peut être largement, largement sous-estimée.
Alors même qu’aujourd’hui, des comptes comme Balance ta start up ou Balance ton agency devraient servir d’avertissement, j’ai eu récemment l’exemple d’une personne maltraitée par sa hiérarchie, qui n’ignorait pourtant pas qu’elle avait des dizaines de milliers de followers sur Instagram et encore plus d’audience sur son podcast. (oui je parle de ma chère et tendre ❤️) (écoutez Attendre d’attendre un enfant, lorsque la saison 2 sortira, vous ne serez pas déçu·es du voyage). Est-ce que la réputation de l’entreprise tout entière mérite d’en pâtir ? Pas sûre. Et pourtant, cette conséquence est très fréquente.
Enfin, “arrêter la casse” c’est bien sûr : arrêter la casse économique. Les PME de moins de 100 salarié·es sont le premier employeur de France. Littéralement. Alors quand ces boîtes se plantent, elles font perdre de facto leur source de revenus à tous leurs employés. Et lorsque ces faillites sont dues à des erreurs de recrutement, de management, de communication, ou encore plus simplement à un défaut d’organisation interne, je ne peux pas m’empêcher d’y voir un gâchis monumental.
Et si j’ai de l’empathie pour tout·es les salarié·es qui en souffrent, j’ai évidemment aussi une pensée pour le, la ou les chef·fes de ces entreprises, qui ont bien souvent fait du mieux qu’ils pouvaient, avec leurs armes. Parce que monter, structurer, gérer et développer une entreprise demande du courage, une prise de risque et une gestion des responsabilités qui personnellement, m’inspire admiration et humilité.
Je commence à peine à arpenter ce chemin, mais il m’aura fallu 15 ans de salariat, un titre de propriété, l’assurance chômage et assez d’économies pour pouvoir prendre ce risque à mon tour — pas seule, bien entendu. D’autres ont eu l’audace et le courage de tracer cette route dans des conditions autrement plus tendues que les miennes. Je ne peux que le respecter. Et justement, je veux aider.
Je veux aider les chef·fes d’entreprises à gérer, piloter et accomplir beaucoup plus sereinement toutes les étapes de croissance de leur entreprise.
Je veux les aider à libérer et cultiver les potentiels plutôt que de les étouffer, les cloisonner, et finalement les perdre.
Je veux faire de l’entreprise un projet collectif, dans lequel chacun, chacune trouve à s’épanouir, dans le respect et la prospérité.
…Mais je ne sais pas comment le formuler autrement que « arrêter la casse. » Et j’ai surtout la conviction que l’action précède les mots. Alors, ce qui m’aiderait plus que tout, ce serait que vous m’aidiez à faire connaître ce projet, avec vos propres mots puisque les miens sont si négatifs.
Alors, si :
- Vous êtes un·e chargé·e de communication, ou responsable com, et que vous êtes déjà sous l’eau — ou que vous allez l’être dans les mois/semaines à venir,
- Vous êtes un·e stagiaire, alternant·e, apprenti·e et que votre fiche de poste ressemble davantage à celle qu’un·e « responsable » que d’un·e exécutant·e,
- Vous êtes employé·e dans une entreprise qui vient de dépasser les 30 salarié·es, et recrute encore,
- Votre entreprise connaît un turn over important (plusieurs départs, plusieurs arrivées, manque de stabilité dans les équipes)
- L’expression “Arrêter la casse” vous parle, par rapport à votre situation pro, que vous croyez au projet de votre entreprise, mais pas au point d’y souffrir, car ce n’est pas normal de souffrir au travail,
L’idéal serait de proposer à votre Direction ou votre responsable de réserver un appel avec nous, grâce à ce lien. C’est un appel « premier contact », simplement pour faire connaissance, et évaluer si notre aide serait pertinente, sous quelle forme.
Vous pouvez aussi nous aider en donnant un maximum de visibilité à nos futurs posts Linked In et Instagram, en les likant / commentant / partageant : vous permettrez ainsi aux gens de votre réseau de découvrir nos missions ! Ça va se passer dans les jours à venir sur Puissances Linked In, Puissances Instagram, mon compte Linked In et le celui de Sophie Riche (également sur son Insta).
Et enfin, vous pouvez proposer à vos boss / managers / collègues de s’inscrire à cette newsletter : les prochains numéros seront dédiés à la présentation de nos différentes missions, à des cas clients, à des commentaires d’actualités pertinentes pour les thèmes que j’ai abordés aujourd’hui.